Il n’y avait guère de suspense. À la différence des congrès historiques du PS, quand les fabiusiens ferraillaient avec les jospinistes ou les royalistes avec les aubryistes, Olivier Faure a rallié sans trop de peine une grande majorité des adhérents socialistes derrière lui. Hier soir, sa motion a remporté, selon des décomptes partiels, 76,18 % des suffrages. Hélène Geoffroy, sa seule rivale, a réuni 23,82 % des votes. Olivier Faure sera donc sans aucun doute réélu jeudi prochain à la tête du PS, juste avant le 79e congrès qui se tiendra les 18 et 19 septembre à Villeurbanne.
Les observateurs du PS font certes remarquer que le résultat d’Olivier Faure aurait pu être plus élevé. « C’est une percée de l’opposition », assure un hiérarque socialiste. Hélène Geoffroy, soutenue notamment par les proches de François Hollande, l’une des rares forces encore constituées au PS, peut se flatter d’un bon score. Mais Olivier Faure conforte malgré tout sa place à la tête du parti. Ce vote valide son mandat précédent, marqué par les bons résultats aux municipales et aux régionales, ainsi que sa stratégie. Le premier secrétaire soutient dans sa motion le choix d’Anne Hidalgo pour la prochaine présidentielle, une décision elle aussi entérinée hier soir. « 70 % des voix pour la candidature d’Anne Hidalgo, ce n’est pas un plébiscite. Il y a quand même un socialiste sur trois qui n’a pas voté en sa
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